RELIQUES

Des boîtes en fer, récupérées, collectées, certaines sont fermées, que contiennent-elles ? Dans les autres, une petite sculpture y est posée et « scellée » par du latex. L'installation nous interroge sur notre relation à la mort. Ces petits morceaux, ces restes, sont orphelins et anonymes, ils demeurent les seuls témoins d'une tranche de vie. 

L’accumulation de boîtes rouillées comme des vestiges, des traces d’existence, toute une rhétorique de la nostalgie, de l’absence, de la mémoire. L'existence des reliques répond d'abord à un besoin collectif d'identité et de sécurité.

Derrière l' installation en volume des images. Ces sculptures n’existent plus, ils restent juste une copie, mais l’image représente t’elle la réalité ? La photographie est utilisée comme relique, elle sert à connecter le passé et le présent.

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